Responsable de l’ONG Seikyusha, qui lutte contre les discriminations anti-coréennes par la voie de l’éducation et des échanges interculturels, Tomohito Miura salue tout de même l’avancée juridique et la baisse du nombre de manifestations nationalistes, notamment celles du groupe xénophobe Zaitokukai qui a visé son organisation à plusieurs reprises. Mais lui aussi souligne l’importance d’introduire des sanctions : « On ne peut plus laisser les gens vivre dans l’anxiété », martèle-t-il. Son organisation milite, de fait, auprès de communes pour que soient créés des centres de conseil pour les victimes de racisme.
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