« Pour éradiquer les discriminations, il faut des sanctions. Et cet aménagement passe par une définition précise du discours de haine, nécessaire pour éviter les dérives », estime l’avocate Kitamura Satoko, spécialiste des droits des étrangers au Japon, qui propose également d’élargir dans le texte la définition de victime d’actes discriminatoires. « Cette loi adoptée pour protéger les descendants d’immigrés coréens ne s’applique pas pour les étrangers sans papiers, pas plus que pour les populations autochtones comme les Aïnous » – une ethnie du nord du Japon.
0