Islamophobie et racisme: les jeunes, plus tolérants?

Je ne cesse pas d’être l’ami d’Olivier parce qu’il est Québécois. L’attentat est l’œuvre d’une seule personne, sur plusieurs millions.– Seïf

Ne pas se taire devant le racisme

Mais il y a aussi les radios-poubelles, les médias, et ce racisme qui s’exprime désormais à visage découvert. Valentina Solkin, qui donne l’atelier avec Audrey Hachey, espère que les jeunes qu’elle a en face d’elle ne se tairont pas lorsqu’il viendra à leurs oreilles.

Quand tu es ado, tu penses que tu n’as pas beaucoup de pouvoir. Ce que nous leur disons, c’est qu’ils ont celui de dénoncer toutes les discriminations. Valentina Solkin

Depuis près de 20 ans, l’organisme montréalais Ensemble pour le respect de la diversité – qui a commencé ses activités sous le nom de Fondation de la tolérance — promène ses ateliers dans les écoles primaires et secondaires du Québec, avec l’objectif de rapprocher les communautés au-delà de leurs différences. Racisme, homophobie, sexisme, intimidation, toutes les formes de discriminations sont nommées, débattues avec les élèves, dans le but d’être ensuite combattues par eux.

Moins de tolérance en région?

Dans quelques jours, l’atelier va faire escale en région, dans une école où l’immigration, notamment musulmane, est moins présente. « J’ai hâte de voir ce que vont être les réactions là-bas », se demande Audrey Hachey.