Islamophobie et racisme: les jeunes, plus tolérants?

Au lendemain de l’attentat contre la grande mosquée de Québec en janvier dernier, Sylvain Caron a vite réuni son équipe de direction, et demandé par interphone à toute l’école, élèves et personnel, un moment de recueillement.

« Ce qu’on a senti le plus, c’est la solidarité des jeunes non-musulmans de l’école avec leurs amis. Avant d’être d’une autre origine ou d’une autre religion, ils fréquentent la même école, ils font les mêmes activités sportives ou culturelles. C’est aussi ça qui les unit. » – Sylvain Caron

 

Quelques semaines plus tard, la solidarité reste forte.

« Moi, je suis juste désolé. C’est triste pour tous ceux qui ont perdu des proches », lâche Olivier, 14 ans, rejoint par Corine, Chanez, Hamza, Salem, et Seïf. La bande est unanime. Ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est différent.

Corine, 15 ans, ne comprend toujours pas le geste six fois meurtrier d’Alexandre Bissonnette.