Ils construisaient leurs maisons tous ensemble puis les tiraient au sort : l’histoire des Castors

Un petit paradis, pour l’enfant qu’elle était alors : “Comme les familles étaient assez nombreuses, ça grouillait d’enfants. Ils étaient surveillés par tous les voisins. On était entourés de forêts, c’était la liberté totale.”

Des heures de travail en commun
Comment ce niveau de confort, bien supérieur aux standards de l’époque, a-t-il été possible ? Les autoconstructeurs avaient tous un métier par ailleurs, ils étaient intégrés socialement. Mais ils n’avaient pas les moyens de financer les matériaux et les terrains eux-mêmes.“Imaginez des jeunes de 25 ans qui vont voir un banquier pour obtenir un prêt pour 150 maisons, imaginez la tête du banquier ! Leur idée a été de garantir le prêt par le travail collectif, ça a servi d’apport personnel”, explique Francis Fondeville.