Hervé Le Bras et le fantasme du « grand remplacement »

Actuellement, 40 % des immigrés vivant en union, le sont avec une personne non immigrée. Le remplacement se fait donc en fait de la manière suivante : les populations qui ont un parent ou un grand-parent d’origine immigrée vont devenir majoritaires, et celles qui n’en ont pas vont céder le pas. Ce qui augmente dans la population, c’est la mixité.

Dans ce domaine, la France est, d’une certaine manière, assez en avance sur d’autres pays. Les chiffres sont, par exemple, plus faibles en Allemagne. De même, aux États-Unis où les unions mixtes entre les Noirs et les autres groupes sont plutôt de l’ordre de 20 %. Mais ce chiffre est en croissance relativement rapide.