La Turquie s’est pourtant dotée d’un arsenal juridique censé protéger les femmes et punir leurs agresseurs. Mais, selon Gülsüm Kav, l’une des membres fondatrices de la plateforme Stop aux féminicides, les textes ne sont pas appliqués.
« Ces meurtres peuvent être arrêtés« , assure-t-elle, pointant la baisse des féminicides de 180 en 2010 à 121 en 2011, qu’elle explique par le débat public autour de la mise en place d’une loi sur le sujet, votée en 2012, qui a montré aux agresseurs que les violences domestiques ne resteraient pas impunies.