Selon les chercheurs, deux hypothèses peuvent justifier ce résultat. Premièrement, il se peut que les Américains dans la soixantaine et au-delà n’aient pas un niveau de compréhension des réseaux sociaux suffisant pour repérer la fiabilité des informations publiées. Il est également possible qu’avec l’âge, l’affaiblissement de la mémoire fasse que ces générations sont plus vulnérables à certains types de messages trompeurs.
Les jeunes ne sont pas les plus vulnérables
Ce constat appelle à de nouvelles recherches pour vérifier si des résultats similaires seraient obtenus dans d’autres pays, précisent les chercheurs. Par ailleurs, ils indiquent qu’un élément important n’a pas pu être pris en compte: la composition du fil d’actualité Facebook des personnes interrogées pendant la campagne présidentielle. En effet, l’algorithme joue beaucoup dans le fait d’être exposé à des fausses informations. Cette étude suppose finalement que les recherches sur les fake news ne doivent pas se concentrer uniquement sur les jeunes générations.