Qu’est devenue Ruby Bridges, la petite fille noire qui avait dû faire sa rentrée scolaire sous escorte policière ?

Une gageure dans un pays polarisé à l’extrême dont l’actuel président a surfé sur le ressentiment des petits Blancs pour se faire élire et continue d’être plébiscité par les suprémacistes de la même couleur. Pendant la campagne, Donald Trump n’a récusé que du bout des lèvres le soutien public que lui a apporté David Duke, ex-grand wizard du Ku Klux Klan. Il compte en outre parmi ses proches collaborateurs des nationalistes blancs avérés comme Stephen Bannon ou Roger Stone.

L’élection de Trump, « retour de bâton blanc » ?

Bridges, 62 ans, balaie d’un revers de main la notion de white backlash, ce « retour de bâton blanc » censé avoir favorisé l’élection de Trump. « Je ne veux pas juger le président sur la couleur de sa peau. Je vois simplement en lui quelqu’un d’inexpérimenté, ce dont notre pays n’a sûrement pas besoin. » Elle s’abstient par ailleurs de reprendre à son compte le slogan Black Lives Matter. « Toutes les vies se valent », dit-elle.