Ces nouveaux venus ont également préféré vivre ensemble dans des quartiers italiens, où ils parlaient leur langue maternelle, observaient les coutumes italiennes et ouvraient des commerces pour répondre aux besoins des Noirs, avec lesquels il leur arrivait de sympathiser, voire de se marier. Avec le temps, cette proximité a conduit la population blanche du Sud à considérer ces immigrés – les Siciliens, en particulier – comme des individus pas complètement blancs et donc susceptibles d’être persécutés – et même lynchés – comme les Noirs.
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