Si les victimes avaient été des Noirs, le président Harrison aurait fermé les yeux sur le carnage de La Nouvelle-Orléans. Mais le gouvernement italien l’en a empêché : non content de rompre les liens diplomatiques, il a réclamé une indemnisation que Washington a payée. Le président américain a même demandé au Congrès dans son discours sur l’état de l’Union de 1891 de protéger les Américains d’origine étrangère – hormis les Noirs – des violences collectives.
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