Environ 60 000 femmes excisées vivent en France

L’excision a fait son entrée dans la classification des « mutilations génitales féminines » (MGF) dès les années 1990 par le truchement d’organismes comme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO). Ces organisations ont en effet procédé à l’époque à une « déclaration conjointe » contre ce fléau.

Image result for La campagne de l’association Excision parlons-en dans les rues de Paris, cette année.Association Excision parlons-enAblation du clitoris et des petites lèvres

Le type III, l’infibulation, consiste à rétrécir l’orifice vaginal en recouvrant la vulve par l’ablation, puis l’accolement (suture) des petites lèvres et/ou des grandes lèvres, avec ou sans excision du clitoris. Sont recouverts l’urètre et l’introït vaginal, ne laissant qu’une petite ouverture – jusqu’à la taille d’un grain de riz –, destinée à l’écoulement de l’urine et du flux menstruel.Les mutilations génitales sont classées en quatre types par l’OMS, dont les trois premiers sont les plus courants. Le type I, ou sunnah, relève de l’ablation partielle ou totale du clitoris et/ou du prépuce ou capuchon du clitoris (clitoridectomie). Le type II, ou excision, consiste en l’ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres (labiadectomie), avec ou sans excision des grandes lèvres.