Dès les années 1990, une théorie se développe, notamment en Birmanie : celle d’un bouddhisme s’étendant historiquement de l’Afghanistan à la Malaisie, mais en recul du fait de la pression de l’islam. Pour les adeptes de cette pensée, la destruction des bouddhas de Bamiyan, en mars 2001, par les talibans afghans, est un électrochoc. De telles idées, maintenues sous cloche pendant la dictature militaire birmane, s’expriment librement à partir de 2014, lorsque des réformes politiques et la démocratisation sont mises en œuvre.
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