La question des droits de l’homme fait partie des relations entre Etats. Elle ne peut être rangée dans un tiroir classé « humanitaire » qui l’isolerait du reste des rapports inter-étatiques. Le régime russe détermine en partie la qualité de ses relations avec ses voisins. François Mitterrand tentait de l’expliquer à Constantin Tchernenko ce soir de printemps 1984 : « La France est une démocratie. (…) Elle croit à ses principes et elle pense qu’ils constituent la plus forte garantie de la paix. » Mais jusqu’où les droits de l’homme peuvent-ils altérer les liens qu’imposent la géographie, l’économie, le climat, les équilibres stratégiques ? Vaste sujet.
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