Mais la chasse au kebab n’est pas l’apanage des mairies d’extrême-droite. Ainsi, pour des raisons de nuisances nocturnes, la mairie d’Amiens prend un “discret” arrêté anti-kebabs en 2015, comme le révèle le Courrier Picard.
De même qu’à Evry, où le numéro un du kebab en France, Nabab Kebab, hurle à la “kebabophobie” alors qu’on lui refuse un bail pourtant accordé dans un premier temps. Un peu comme à Marseille, il semble que c’est là une question de gentrification. Dans la ville Manuel Valls, il aurait été question “d’image”, selon le Parisien. “Le kebab est devenu le symbole d’une islamisation rampante”, analyse Pierre Ruffard.
Allemand ou grec, pas de problème
Si en France, le kebab est associé aux immigrés et à la menace du “grand-remplacement”, c’est différent en Allemagne où il est bien accepté.