C’est la tradition sur tous les grands tours et la plupart des compétitions cyclistes : le vainqueur d’une étape, lorsqu’il monte sur le podium, se retrouve entouré de deux jeunes femmes qui lui font la bise, chacune sur une joue.
Une pratique qui remonte à loin, mais qui suscite de plus en plus de critiques. Le coureur espagnol Mikel Landa, actuel quatrième du classement général du Tour de France, est ainsi monté au crénau récemment : «Les hôtesses sont considérées comme des objets. Il s’agit d’une habitude bien ancrée et personne n’ose franchir le pas». Les associations féministes, elle aussi, dénoncent depuis longtemps une pratique qui semble sortie d’un autre temps.