Claudine Suret-Canale ou le réalisme magique

Dans chacune de ses toiles, il y a toujours un épicentre, un carrefour où plusieurs chemins s’entrecroisent. Sur les bas-côtés de ces routes, des morceaux d’alluvions s’étendent pour mieux nous faire découvrir la forêt tropicale et ses habitants parmi lesquels: lions carnassiers, girafes sereines, singes contorsionnistes et acrobates, ocelots sédentaires, pumas silencieux, reptiles aux aguets, poissons aux couleurs chatoyantes, papillons blancs exilés, renards sournois ; aucun d’eux n’a été calqué sur les planches de Buffon ou les fables de La Fontaine.