Claudine Suret-Canale ou le réalisme magique

A l’inverse du douanier Rousseau qui n’était jamais sorti de la France, Claudine Suret-canale a rencontré la forêt tropicale et a vu, avec ses yeux d’enfant,  flore et faune de la Guinée-Conakry .Une empreinte qui ne la laisse pas indifférente.

 

Dans chacune de ses toiles, il y a toujours un épicentre, un carrefour où plusieurs chemins s’entrecroisent

Elle fait coïncider souvenirs d’enfance et histoire sociale et politique. Jamais elle ne se fourvoie en stylisation ornementale. Elle n’est point kitsch de l’art déco des années vingt. Lorsqu’elle introduit des fleurs gigantesques aux couleurs dénaturées, ce n’est pas pour livrer une note de pittoresque ou d’exotisme.