Votre film fait malgré tout du bien en ce qu’il donne la parole à des Algériens dont les mots sont souvent étouffés. Qu’il fait affleurer une parole collective qui bouscule l’image d’une Algérie immobile.
De France, c’est vrai, on a le sentiment d’une Algérie atone. En fait, elle est mobile dans l’immobilité. Nombre de gens réfléchissent, écrivent, peignent, se battent. Il suffit de rester un peu longtemps pour découvrir la vitalité d’une société civile.