Comme l’expliquait en 2009 Patrick Peretti-Watel, chercheur à l’Inserm et auteur d’une enquête auprès des fumeurs en situation précaire baptisée « La cigarette du pauvre », la cibiche reste souvent le dernier petit plaisir qu’il est difficile de se refuser, surtout dans une situation précaire.
Dans son article « It’s All We Got Left« (« C’est tout ce qu’il nous reste »), le sociologue observait qu’avec l’augmentation progressive du prix des cigarettes en vente dans les bureaux de tabac en France, seules les personnes les plus diplômés et rémunérées avaient arrêté de fumer. De l’autre côté, la consommation des ouvriers restait stable et celle des chômeurs augmentait.