Pauvreté des jeunes : le cri d’alerte de la Croix-Rouge

Les faits

Dans une récente étude publiée, la Croix-Rouge française s’inquiète de la pauvreté et de la santé des jeunes majeurs.

Comprendre

Dans les 700 épiceries solidaires tenues par la Croix-Rouge, où les produits s’achètent à tarif réduit, la part des moins de 25 ans est passée de 12 % en 2015 à plus de 13 % en 2016. Après avoir payé le loyer et les factures, il ne reste à ces jeunes, en moyenne, que 85 € par mois pour vivre. Conséquence : beaucoup ne mangent pas à leur faim. « 13 000 étudiants parisiens sautent quatre à six repas par semaine, faute de pouvoir se les payer. Ils préfèrent payer leur loyer », déclare le président de l’association dans La Croix. Autre effet de la pauvreté : des jeunes ne se font plus soigner. Dans un sondage de la Croix-Rouge à Rennes, 55 % des répondants disent avoir déjà renoncé à des soins médicaux. Les raisons invoquées sont financières dans près de la moitié des cas.