Dans son livre « Au nom de tous les tiens » (Seuil), Aya Cissoko s’adresse à sa fille, lui rappelant ses origines maliennes. « Il s’agit de lui dire qu’elle n’est pas l’enfant de rien ni de personnes, qu’elle s’inscrit dans une histoire, une filiation« , explique l’ancienne boxeuse, au micro de France Inter. « Que malgré tout ce qu’elle peut entendre, ce qu’elle peut ne pas lire dans les livres d’histoires, elle est importante, que les siens sont des individus puissants malgré l’adversité. »
interview diffusée sur franceinter.fr, le 04 05 2022
Aya Cissoko, ancienne championne du monde de boxe, autrice de "Au nom de tous les tiens" : "C'est dire [à ma fille] qu'elle n'est pas l'enfant de rien ni de personne. Que malgré tout ce qu'elle peut entendre, elle est importante." #le79inter pic.twitter.com/GXsPT9jsoJ
— France Inter (@franceinter) May 4, 2022
Avec ce livre, Aya Cissoko dit s’acquitter de son devoir de transmission, comme sa mère l’a fait avant elle. « Il est essentiel, pour qu’un enfant grandisse harmonieusement, qu’il sache d’où il vient. Je ne veux pas qu’il y ait de secret de famille. Tout doit être dit. »
Aya Cissoko, autrice de "Au nom de tous les tiens" a perdu très jeune son père, une sœur et un frère : "Il est essentiel pour qu'un enfant puisse grandir harmonieusement, qu'il sache d'où il vient. Je ne veux pas qu'il y ait de secret de famille chez moi." #le79inter pic.twitter.com/jwRMA171Jl
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Aya Cissoko « Au nom de tous les tiens » (Seuil)