Car Bamako a l’ambition de renforcer ce dispositif en faisant passer le nombre d’agents actuellement en activité de 3 300 à 13 000 d’ici à 2025. Une montée en puissance que ne pourront supporter seules les ONG. L’Etat malien s’est aussi engagé à étendre la gratuité des soins. Or, pour l’instant, « 85 % des patients du CSCom de Yirimadio sont soutenus par nos fonds, avance la docteure Mariam Cissé, coordinatrice chez Muso. Nous fournissons gratuitement tous les médicaments essentiels pour les pathologies de base ». Une offre qui sera difficile à maintenir si les moyens ne suivent pas l’extension du système ASC.
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