Au Mali, les « anges du porte-à-porte » soignent les quartiers pauvres

Deux maisons plus loin, une petite tête tangue sur des épaules frêles. Boubacar est le cinquième enfant de Djouldé, mère célibataire. Un mois qu’il est sous-alimenté. Diarrhées et vomissements l’ont fait passer dans le jaune du périmètre brachial (mesure du bras) qui évalue la sévérité de la malnutrition. Mme Dicko donne à la mère des paquets de farine enrichie de nutriments et de sels minéraux. L’enfant est aussi victime d’une pneumonie chronique. La douleur a forcé Djouldé à marcher plusieurs nuits jusqu’au centre de soin pour des injections.