Théâtre d’un conflit depuis 2012, le Mali privilégie l’allocation des budgets de l’Etat à la sécurité. « Ce ne sont pas les bombes qui tuent le plus de gens, mais la malnutrition et la difficulté d’accès au soin, argumente M. Rusangwa. La santé est un vecteur de stabilité. » Mais dans un pays en guerre, il a conscience de la difficulté d’arbitrer entre les impératifs : « La santé est un chantier de longue haleine. »
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