Le constat est terrible. À l’origine pensé pour les personnes sans domicile fixe, ce dispositif profite également – voire majoritairement – à d’autres populations, durement affectées par la crise. «De l’étudiant qui a perdu son job à la grand-mère à la toute petite retraite qui n’a plus de restaurant social, en passant par les parents qui ne peuvent plus nourrir leurs enfants avec l’arrêt de la cantine et le travailleur au noir qui ne touche aucune indemnité…», souligne Mgr de Sinety.
À Paris, la faim affecte de nouvelles populations

Lors des distributions, la queue s'étend de l'église de Saint-Michel des Batignolles à l'avenue de Saint-Ouen, dans le 17e arrondissement de Paris. Aude Bariéty - Le Figaro