A Calais, «les policiers riaient en me frappant»

Le Défenseur des droits relève aussi que les femmes sont en danger de viol et d’exploitation sexuelle. Certaines ont des nourrissons, d’autres sont enceintes. Les mineurs, nombreux, bénéficient en théorie d’une prise en charge, à ceci près qu’elle implique, «le soir et la nuit, un passage par le commissariat, ce qui rend dissuasive la démarche». Toubon regrette aussi la fin des départs vers les centres d’accueil et d’orientation (CAO) depuis Calais et l’impossibilité de déposer une demande d’asile à Calais. Il exhorte les pouvoirs publics «à ne pas s’obstiner dans ce qui s’apparente à un déni d’existence des exilés.»