Omar a reçu Le Monde dans un squat de la rue Causserouge, entre le lycée Montaigne et la place de la Victoire, en plein centre de Bordeaux. Sur la boîte aux lettres, une inscription en lettres rouges abolit les frontières : « No borders ». Si le jeune homme vit aujourd’hui dans un autre squat de la ville, il a passé du temps au premier étage du bâtiment. Un « bonjour » à un habitant. Un autre à un bénévole du Squid (« calamar », en anglais), le nom du collectif pour le droit au logement qui a aménagé ces locaux autrefois destinés à des ateliers municipaux d’informatique.
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