Martine Storti, extrait : Si on se place du côté de l’oppression, je considère que l’intersectionnalité est très fructueuse. Si on se base du côté de l’émancipation, c’est beaucoup plus compliqué, parce que quand dans les faits, à l’usage, malheureusement, on ne peut que constater que bien souvent, l’intersectionnalité qui, par exemple, affirme combattre en même temps la discrimination, l’oppression de race, de sexe et de classe, en oublie une ou deux au passage.(..) « la lutte contre le racisme va l’emporter, va être plus importante pour beaucoup de collectifs que la lutte contre le sexisme ou contre l’oppression de genre ou l’oppression des femmes. Et donc c’est ça la difficulté si vous voulez. «
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