1376 témoignages plus tard… La ZEP fête ses cinq ans !

Article publié sur le site lazep.fr, le 13 03 2020

« Cinq ans déjà ! Le 11 mars 2015, nous déposions nos statuts et entamions cette belle aventure. Cinq ans, ce sont presque 1400 témoignages publiés, des milliers de jeunes rencontrés et des centaines de structures partenaires. Nous avons accompagné des jeunes dans toute la France. En Ile de France d’abord puis de Grande-Synthe à Marseille en passant par Lille, Rennes, Bordeaux, Toulouse et bien d’autres encore. Ça en fait des détours ! Dans des grandes et des petites villes, des zones rurales… oui, ça fait des bons détours !
Notre équipe a grandi, nos défis aussi : cinq recueils et bientôt un livre en librairie. Des podcasts et bientôt de nouvelles vidéos ! Et surtout, de plus en plus de partenaires médias qui nous relaient et valorisent vos récits : Libération, Ouest-France, Le Monde Campus, Konbini News, Le HuffPost, PositivR, Phosphore et Dong! »

Parmi les choix de la rédaction de la Zep pour son 5 è anniversaire

« T’es belle pour une Noire ! »

« Dire d’une personne qu’elle est « belle pour une Noire », c’est dire qu’être Noire et belle à la fois relève de l’exception. C’est dire que non seulement les Noirs sont majoritairement laids, mais c’est aussi opposer « la beauté noire » à la « beauté blanche » comme si la beauté caucasienne était le modèle de référence. » Hawa, 23 ans, Île-de-France

Je n’aime pas l’école et elle me le rend bien

« Petit, lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire, je répondais être tranquille et heureux.  Cette réponse ne convenait pas à mes interlocuteurs. Ils n’ont probablement pas compris le fonctionnement de la vie, un algorithme bien trop complexe pour mes « profs » de maths. Il y a des problèmes que l’on met plus de temps a résoudre. » Julien, 20 ans, Paris

Perdue dans les dédales de l’administration, je quitte la France

« Je me suis retrouvée orpheline à 19 ans. J’ai dû prendre sur moi, devenir chef de famille. Tous ces papiers à faire, toutes ces choses à penser, toutes ces dépenses, je me sentais submergée. Je me suis tournée vers les aides sociales, la mairie, les associations, les banques. Vers tous les organismes qui inscrivaient « ENTRÉE » sur la porte. Personne ne m’a apporté d’aide. Aude, 20 ans, étudiante, Nanterre

Un viol, c’est ça 

« C’est tellement compliqué de l’évoquer, d’y penser, de revivre la scène encore et encore et encore. Dans certains cas, cela peut prendre beaucoup de temps et d’énergie de prendre conscience des choses. D’accepter de ce dire que l’on a été violé. Qu’on est une victime. Point barre. « Oui mais tu sais… Une femme qui dit non, c’est un peu oui quand même. » Bah non, crétin. »Mathilde, 24 ans, Amiens

Sinon, vous pouvez choisir certains des portraits que nos avons relayés et partagés sur ce site

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