« On savait que ça ne pouvait marcher que si ça venait de nous, estime Mamadou Sy, président de l’association UTSF (Union tremplin socioculturel de France) et élu (SE) de Champigny. On parle le même langage, on est de la même génération, on avait déjà vécu ces conflits entre quartiers. »
Plus aucune bagarre depuis 18 mois
Depuis un an et demi, plus aucune bagarre n’a été à déplorer entre les deux quartiers. Le fruit d’un travail quotidien des deux côtés de la frontière Villiers-Champigny. Les élus des deux villes s’étaient eux aussi réunis pour lutter ensemble contre les phénomènes de violence. « Nous avons même vu la procureure ensemble, mais le travail de la justice n’est pas évident puisque les plaintes sont peu nombreuses, nuance Fily Keita (PCF), adjointe au maire chargée de la jeunesse. Nous avons impulsé des idées, les animateurs des structures travaillent dur. »