Treize militants appartenant au mouvement d’ultra-droite « Recolonisation France » ont été interpellés mardi 23 novembre par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Ces interpellations ont eu lieu « dans toute la France », bien qu’elles aient été menées sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Marseille. Les treize militants, douze hommes et une femme « âgés de 21 à 52 ans, de profils divers », ont été placés en garde à vue, a précisé le parquet de Marseille dans un communiqué.
« Les membres de ce groupement, dont le membre fondateur demeurant à Marseille, sont suspectés d’avoir accès à des armes et de présenter une menace à l’ordre public par leur participation ou leur projet de participation à des actions violentes », a ajouté le parquet. Lors des perquisitions, des armes ont été découvertes « partout », selon une source proche du dossier, qui ajoute que la plupart étaient légalement détenues.
Groupe sous surveillance depuis 2020
Le fait de participer à un groupe de combat est puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende selon le Code pénal, tandis que l’organisation d’un groupe de combat est punie de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.