Trois ans après la tuerie de Charlie Hebdo, de nombreux journalistes menacés de mort pour “blasphème”

Deux lauréats du prix RSF condamnés pour blasphème

Tout comme la Mauritanie, l’Iran prévoit l’application de la peine de mort pour les délits de blasphème et d’apostasie. Le photographe Soheil Arabi, lauréat du prix RSF 2017, accusé d’être impliqué dans un réseau d’information sur Facebook blasphémant l’islam et critiquant le régime, a été successivement condamné à trois ans de prison, 30 coups de fouets, puis quelques mois plus tard à la peine capitale, avant de voir sa peine ramenée, en 2015, à sept ans et demi de prison ferme. Détenu depuis quatre ans, victime de mauvais traitement, puis récemment en grève de la faim pendant 52 jours, le journaliste-citoyen iranien est aujourd’hui très affaibli physiquement et psychologiquement.