Les demandes de mise à mort ou les condamnations sévères pour cause de blasphème ou d’apostasie ne sont pas l’apanage d’extrémistes religieux anonymes. Début 2017, 71 pays étaient encore dotés d’une loi réprimant le blasphème. Depuis la publication du rapport de l’USCIRF, l’agence fédérale américaine chargée de la liberté religieuse qui a procédé à ce recensement, seul un pays – le Danemark, en juin dernier – a supprimé cette disposition de sa législation. D’autres Etats envisagent au contraire de muscler leur appareil législatif pour punir encore plus lourdement les blasphémateurs.
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