“A de nombreux endroits sur la planète, rapporter des faits est assimilé à un comportement hérétique, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Les fanatiques ne répriment et ne menacent pas seulement les dessinateurs, soumis à une extrême violence, ils s’en prennent aussi aux journalistes qui enquêtent sur le religieux et très au-delà sur les faits de société et la vie publique. Les interdits posés par ces fanatiques dépassent largement le champ du religieux. En aucun cas la notion de blasphème ne saurait pourtant justifier une exception à la liberté d’informer. Cela est contraire au droit international, ainsi nous demandons l’abolition, dans les législations, de toute limitation de la liberté d’information au nom de la religion.”
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