Les policiers et les procureurs identifient les victimes grâce à leurs parties génitales et non pas selon leur identité de genre, de sorte que les meurtres de ces transsexuels ne sont pas comptabilisés dans les statistiques officielles. A cela s’ajoute l’absence d’enquête qui affecte surtout les femmes transsexuelles, les plus vulnérables aux crimes de haine.
Ces dernières ne sont pas uniquement motivées par la recherche de nouvelles opportunités ni la fuite de la violence généralisée, mais elles souhaitent également trouver un lieu où elles pourront vivre sans discrimination, comme le montre ce reportage réalisé par María Cidón, Priscilina Hernández et Prometeo Lucero au Mexique, au Salvador et aux Etats-Unis.