« Taxe halal » et arabe à l’école : deux propositions pour favoriser l’organisation d’un Islam de France

L’association pourrait investir « dans la formation de cadres religieux, la construction pourquoi pas de certaines mosquées », a-t-il ajouté. Et rendrait un « service utile aux fidèles » en se posant comme « régulateur » des flux financiers, parfois « opaques » dans la communauté musulmane.

Hakim El Karoui, qui a l’oreille d’Emmanuel Macron, préconise également de renforcer l’apprentissage de l’arabe à l’école publique. « Le nombre d’élèves qui apprennent l’arabe au collège et au lycée a été divisé par deux. Il a été multiplié par dix dans les mosquées, il faut savoir ce qu’on veut », a-t-il argué.

Montée inquiétante du salafisme  

Son rapport constate « la progression de l’idéologie islamiste chez les musulmans de France », a-t-il résumé. Les salafistes – branche rigoriste de l’islam – « gagnent du terrain à l’intérieur de la communauté », surtout chez « les jeunes de moins de 35 ans ».