Les besoins sont d’autant plus grands que « si la France s’engage à continuer de faire arriver des Afghans fuyant le régime taliban, il faut se mettre en situation d’accueillir dans de bonnes conditions« .
Pour ceux déjà présents sur le sol français, souvent déjà déboutés d’une première demande d’asile dans un autre pays européen, Delphine Rouilleault voit également s’ouvrir un nouveau chantier: « Il faut faciliter le réexamen (des demandes) de tous les Afghans déboutés, au vu du changement radical de situation en Afghanistan ». « Parce que si on acte qu’on ne les expulse pas », dit-elle, « il faut faire en sorte de les protéger« .