« Le vrai enjeu, c’est le logement, pas l’hébergement d’urgence », rétorque Didier Leschi, patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, organe chargé de l’accueil et de l’insertion des demandeurs d’asile.
« Aujourd’hui, plus de 8.000 exilés Afghans hébergés dans le dispositif national d’accueil (DNA) ont déjà obtenu une protection » et devraient donc accéder au logement, souligne-t-il. « Nous avons des difficultés d’accès au logement, qui relève autant des efforts de l’État que des collectivités locales. Ce que demande l’État aux villes qui veulent aider, c’est de s’engager sur la longue durée, pas de manière ponctuelle.«