« Ces hommes sont arrivés il y a quelques semaines ou quelques mois. C’est triste à dire, mais on dirait qu’ils ont eu le malheur d’arriver en France avant la chute de Kaboul« , le 15 août, constate Pierre Mathurin, un responsable de l’association Utopia56, qui leur vient en aide dans la rue.
De fait, ceux-là, tout comme les Afghans qui vivent au jour-le-jour à Calais dans l’espoir de passer en Angleterre, n’ont pas bénéficié d’un logement à l’hôtel dès leurs premiers pas en France, ni des procédures mises en places pour les évacués, dont un guichet dédié à l’enregistrement de leurs dossiers. L’Ofpra indiquait la semaine dernière que les demandes d’asile des exfiltrés seraient placées en haut de la file, avant celles de personnes attendant potentiellement depuis des années.