Les autorités de l’Eglise catholique tapent du poing sur la table à propos de l’association très contestée SOS Chrétiens d’Orient. Elles ont ainsi contraint la Nef, mensuel d’obédience catholique traditionaliste, à déprogrammer la participation d’un responsable de l’association à un débat, prévu ce mardi soir, au lycée privé Saint-Jean-de-Passy dans le XVIe arrondissement de Paris.
Au cours de ce débat sur la situation des chrétiens d’Orient, devait également intervenir Mgr Dominique Rey, l’évêque de Toulon-Fréjus, l’un des chefs de file de la mouvance catholique ultraconservatrice en France. Mais il a annulé au dernier moment sa venue, se faisant remplacer au pied levé par l’un de ses bras droits. «A cause de problèmes de santé», assure-t-on à son secrétariat. Certes, mais sa présence devenait embarrassante, face à la polémique qui s’est développée ces derniers jours.