La disparition de cette clause de nationalité est notamment demandée par le syndicat SUD-rail, au côté des plaignants depuis le début, qui s’est « félicité » de cette condamnation. « La direction de la SNCF ne sort pas grandie de cette affaire » qu’elle aura fait « traîner », écrit-il dans un communiqué.
La RATP a, elle, supprimé une clause similaire de nationalité en 2002.
Des « contractuels sont partis (en retraite) à 65 ans, alors que les cadres permanents sont partis à 55 ans », a ainsi expliqué à l’AFP Brahim Ydir, un des plaignants. « On a travaillé dix ans de plus » qu’eux avec des salaires inférieurs, sans avoir « le droit de monter les grades » ni d’avoir accès « aux soins gratuits », a-t-il dit.