Pendant ce temps-là, et c’est le plus improbable dans cette histoire : 49% des hommes gays blancs pensent que le racisme n’est pas un problème…
Dans son édito au Fact Site, le journaliste Stuart Haggas compare le fait d’appartenir à une communauté à un film d’horreur :
Quand on pense qu’une menace est passée, un serial killer barjo déboule de nulle part et menace de te vider de ton sang. Dernièrement, j’ai l’impression que la communauté LGBT vit de nouveau avec un couteau sous la gorge, non seulement en Russie ou en Egypte, mais aussi beaucoup plus près de la maison.
Dans l’enquête, Kane de Birmingham qualifie les personnes non-blanches de “citoyens de seconde classe” dans la communauté qui s’est elle-même longtemps qualifiée ainsi. Il déclarait ainsi au magazine Fact Site, dans sa dernière édition :
La communauté LGBT traditionnelle passe son temps à dire au monde entier d’arrêter l’oppression, l’homophobie et les préjugés, mais néglige ses propres préjugés sur les personnes LGBT non-blanches, qu’elle traite comme des citoyens de deuxième classe et le plus souvent, les ignore…
…ou les caricature, serions-nous tentés de rappeler. Comme forcément plus séropositifs, forcément étrangers, forcément pas sérieux, ou alors totalement objectifiés, sexualisés, exotisés… Ce n’est certes pas nouveau, mais le problème est surtout que cela ne semble pas s’améliorer.