Pour avoir défendu des femmes victimes de violences, Keli a subi des menaces anonymes par téléphone. Cela ne l’a cependant pas empêchée de continuer à exercer ses activités au Centre, comme au Chá Lilás, où des femmes du quartier trouvent un lieu sûr pour parler des douleurs d’une vie marquée par le machisme et la misogynie.
“Il faut garder présent à l’esprit que nous vivons dans un pays très réfractaire et opposé aux droits de l’homme. Ce n’est pas pour rien que de très nombreux militants sont tombés par ici et je pense nous allons vivre des moments encore bien plus douloureux”, estime-t-elle.