Pour Keli, le travail qu’elle accomplit dans la Casa Viviane, un centre de prévention et de lutte contre les violences domestiques dans le quartier du Lajeado, ne peut pas être considéré comme du militantisme puisqu’elle est rémunérée comme coordinatrice de l’institution.
“La frontière est mince entre être militant ou ne pas l’être. Ce que je fais est un travail engagé avec des activités militantes”, explique-t-elle. Toutefois, étant donné son long parcours de militante, avec des passages à la Pastorale des jeunes, une entité liée à l’Église catholique, et à l’Institut Paulista de la jeunesse, la sociologue féministe se considère comme “totalement” défenseure des droits de l’homme.