Le résultat est probant. « Un lien significatif a été découvert entre l’exposition au racisme et une détérioration de l’état de santé », notent les auteurs. « La proportion des enfants déclarés en excellente santé par leurs parents a baissé de 5,4% chez ceux ayant souffert de discrimination. » Le risque de TDAH, lui, à l’inverse, est augmenté de 3,2% chez ces petits. Autre effet, les risque d’anxiété et de dépression se sont révélés deux fois supérieurs chez ceux ayant souffert de racisme, comparés aux autres enfants.
Indépendant des facteurs socio-économiques
« L’impact le plus fort est observé chez les enfants de familles à faible revenu, issus de minorités », ajoutent-ils. « En particulier les hispaniques. » Toutefois, certains enfants de foyers plus aisés ont bien souffert d’effets négatifs sur leur santé. Les discriminations raciales contribuent donc bien aux disparités observées entre les enfants en matière de santé. Indépendamment des facteurs socio-économiques.