Compte tenu de tout ce qui se passe au Québec depuis quelques années, Rachid Raffa pense maintenant qu’en 1975, lors de son arrivée au Canada, il a choisi le mauvais aéroport et qu’il aurait dû poursuivre sa route jusqu’à Toronto ou vers l’Ouest canadien.
« Je reçois souvent des demandes d’informations de la part de Maghrébins qui veulent immigrer au Canada. Je leur réponds de venir à Montréal, d’apprendre l’anglais et d’aller s’installer ailleurs! J’ai des amis qui l’ont fait, et ils vivent heureux dans la plus grande indifférence des autres citoyens. Des francophones qualifiés qui se retrouvent ailleurs. C’est un constat d’échec. Cela me brise le cœur », dit Rachid Raffa.