Cependant, selon lui, la réputation de la ville a peut-être pu convaincre des partisans de l’extrême droite de se regrouper ici et de fonder des groupes qui affirment leur présence de façon marquée.
« Après le 29 janvier [jour de l’attentat contre la mosquée], on aurait pu avoir une sorte d’éveil de conscience collectif. C’est le contraire qui s’est produit. La société est plus polarisée. Nous avons reçu 180 demandes d’information de la part de citoyens de partout dans la province depuis le début de l’année, et près des trois quarts proviennent de la capitale. »
Les incidents islamophobes s’accumulent autour du Centre culturel islamique de Québec. Ce n’est plus de l’anecdote. C’est une tendance.