« La tonalité des messages évolue. On relève moins d’imagerie ultraviolente, mais plutôt des messages insidieux, surfant sur les failles identitaires, en présentant les musulmans comme d’éternels boucs émissaires, explique Muriel Domenach, secrétaire générale du Comité interministériel pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation. En martelant un discours victimaire, complotiste et antisémite, on voit que cette propagande vise à toucher un public endogène, sur le territoire national, comme s’il s’agissait de constituer pour l’avenir une armée de réserve. » Face à l’idéologie apocalyptique de Daech, entièrement tournée vers le jour du Jugement dernier, la lutte contre le cyberdjihadisme a des allures de guerre sans fin.
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27.11.2017