La présidentielle vue par des lycéennes parisiennes
Les discriminations, elles les sentent aussi au sein de l’éducation. Étudiantes en filières technologiques, elles se sentent dévalorisées. « Contrairement à beaucoup d’autres élèves, on a choisi d’être dans cette classe. Mais on a remarqué que les profs nous encouragent moins que les filières générales », observent-elles. « J’ai l’impression qu’on nous met dans des cases. À la base, j’étais en ES, mais je galérais un peu, alors on m’a dit d’aller en STMG. Finalement, j’ai fait ça, mais je me retrouve avec des élèves moins bons, je ne suis pas tirée vers le haut », confie Houza.